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24ème Festival “Côté court”à Pantin

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Profondeur de champs soutient la 24ème édition du Festival Côté court qui aura lieu du 10 au 20 juin au cinéma 104 à Pantin.

“Faire bouger les lignes, frémir les frontières, décloisonner et révéler encore davantage la porosité entre les genres, tel est le programme que nous nous sommes fixé pour préparer cette 24ème édition du Festival côté court. Il est temps maintenant, et ce pendant 10 jours, de s’abandonner, de se laisser faire et surprendre, pour se laisser emmener sur des chemins non balisés pour, avec nous, regarder, avancer, partager, défricher, rencontrer, aller vers de l’inconnu stimulant et vivifiant”. Voilà l’intention de Sylvie Pialat, présidente de l’association Côté court, et de Jacky Evrard, délégué général et directeur artistique de ce festival qui commence demain.

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Parmi les 26 films qui vous seront proposés en compétition Fiction et les 25 films en compétition Expérimental-Essai-Art vidéo, Profondeur de champs a eu accès à quelques courts et vous recommande particulièrement :

  • Cavalier seul

Mathilde Delaunay – 2015 – 21 min.
Un autre Far West. Comment dire ? Surtout quand on n’a pas de cheval.

Notre avis : un film étrange, sauvage, où le grain de la pellicule est le support privilégié d’une relation physique et tellurique, le tout dans un espace et un temps circulaires.

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  • Mister H 

Bernard Payen – 2014 – 23 min.
Un jeune homme très maladroit est attiré par une Japonaise. Son rêve va bientôt devenir réalité.

Notre avis : à la lisière d’un cinéma à la Tony Gatlif, le film brille surtout par la puissance de ses scènes de jour, où le personnage semble écrasé par la majestueuse voûte céleste.

  • Faim 

Tommaso Donati – 2015 – 15 min.
Une femme sdf partage sa vie avec son chien. Après sa fuite, elle s’égare sur les traces de l’animal ; en même temps les gestes d’un gardien du musée préhistorique se succèdent comme chaque jour.
Unis par le même besoin primaire, la femme, l’homme et l’animal se croisent et se déplacent à la recherche de quelque chose de plus élevé.

Notre avis : un peu théorique, le film ne manque pourtant pas de cette lourdeur sociale et pluvieuse qu’on trouve dans le cinéma d’Andrea Arnold.

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Voir le film-annonce du festival.

Trouvez ICI toutes les infos dans le dossier de presse du festival et ICI les bandes-annonces de plusieurs films en compétition. 


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